Nous sommes tous des plombiers polonais ! |
En 2000,
la Suisse a conclu une
première série de sept accords bilatéraux
avec les Quinze pays que comptait alors l’Union européenne (UE). Depuis
lors, l’UE a accueilli 10 nouveaux membres et les accords bilatéraux
doivent leur être étendus. La droite extrême helvétique ayant lancé un
référendum contre l’extension de l’un de ces accords, celui sur la libre
circulation des personnes, le peuple suisse est appelé à se prononcer le
25 septembre prochain. - L’histoire du plombier polonais a des relents xénophobes, voire racistes. En mai 1968, des milliers de manifestants avaient défilé dans les rues de Paris en scandant : « Nous sommes tous des Juifs allemands ». Ils voulaient ainsi protester contre la décision d’expulsion du territoire français de Daniel Cohn-Bendit, dans un contexte de délation du leader estudiantin menée par les forces réactionnaires en référence à ses origines juives et allemandes. - L’histoire du plombier polonais rappelle aussi les années 70 en Suisse, lorsque les travailleurs/euses venus d’Italie et d’Espagne étaient accusés, par James Schwarzenbach et les nationalistes de tout poil, d’être la cause de toutes nos difficultés, alors qu’ils ont contribué de manière décisive à la richesse de notre pays. - Le syndrome du plombier polonais (www.algerie-dz.com/article 2954.htlm) touche de nombreux pays, en particulier la France, où il rappelle de nombreux et mauvais clichés, depuis le « Juif, riche et avare » jusqu’au « maçon portugais ». Ces discriminations et cette politique de division ne peuvent avoir pour effet que de diviser les travailleurs/euses et de renforcer le patronat, raison pour laquelle le mouvement syndical (www.unia.ch dossier libre circulation, www.uss.ch dossier libre circulation) défend tous les salariés, indépendamment de leur passeport et de la couleur de leur peau. Raison pour laquelle aussi il défend l’extension de la libre circulation des personnes aux nouveaux pays de l’UE et les mesures d’accompagnement social.
Des risques maîtrisés Suisse – Union européenne Les 44 questions qui irritent les Helvètes Le 6 décembre 1992, la majorité des citoyennes et des citoyens suisses rejetaient l’adhésion de leur pays à l’Espace économique européen. Le 21 mai 2000, ils approuvaient une première série d’accords bilatéraux visant à sortir la Suisse de son isolement. La Suisse n’en a pas pour autant fini son « flirt » avec l’Union européenne, puisque les 5 juin et 25 septembre 2005, deux nouveaux référendums porteront sur la question européenne : participation à l’espace Schengen/Dublin et extension de la libre circulation des personnes aux nouveaux pays membres de l’Union. Quels sont les enjeux de ces scrutins ? Les mesures d’accompagnement adoptées par le Parlement seront-elles suffisantes pour combattre le dumping social et salarial découlant de l’élargissement de l’Union européenne à l’Est ? Pourquoi la Suisse ne pourra-t-elle pas éternellement construire sa politique européenne en empruntant la voie bilatérale et pourquoi une adhésion à l’Union est-elle incontournable ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles les auteur-e-s de ce livre tentent de répondre. Un ouvrage de réflexion, mais destiné à l’action, écrit par des militant-e-s syndicaux et socialistes.
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Jean-Claude
Rennwald - conseiller national Rue de la Quère 17 - CH - 2830 Courrendlin (JU) Privé : Tél. + Fax. / ++41 (0) 32 435 50 30 Professionnel : Tél./ ++41 (0) 31 350 23 62 - Fax / ++41 (0) 31 350 22 22 E-mail : rennwald@bluewin.ch - Internet : http://www.rennwald.ch |